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LA COMMUNE DE BRAIZE

D’une superficie de 2 095 hectares, comptant environ 8 km dans sa plus grande dimension, de la limite du département du Cher jusqu’au rond Raffignon, la commune de Braize s’étend de part et d’autre d’un vallon orienté est-ouest de La Pacaudière vers Les Ris. Souvent marécageux, notamment aux Étangs Roux, ce vallon est drainé par le ruisseau dit « de l’église » ou « des mailleries » qui a toujours alimenté de nombreux étangs. Sur la carte de Cassini, on relève déjà ceux de La Pacodière (Pacaudière), de Pouvereux (Pouveux), de Laleu (Lalœuf) avec son moulin – en 1693, un acte de baptême mentionne « le parrein qui était meusnier à la leû » –, de La Martinière, Duri (Les Ris) ils se sont multipliés au cours de la dernière décennie. C’est à l’extrémité ouest de ce vallon qu’on trouve les points les plus bas de la commune, avec des cotes avoisinant 200 m (187 m mini au Ris).

Au sud, il est bordé par les premiers contreforts de la forêt de Tronçais, dominés par quelques buttes près du Rond du Haut du Parc ou vers Puy Aigu, pour culminer, non loin de Montaloyer à la cote 291m, indiquée par une borne I.G.N.

Au nord, on remonte en pente douce vers l’emplacement du bourg actuel, avec la présence remarquable de l’ancienne motte féodale, dite « Le Mamelon », près de la ferme de la Commanderie. Au nord-est de Baignereau, la ligne de partage des eaux vers la rivière Sologne, peu marquée, avait donné naissance à une série de « Pâturaux » humides, connus sous le nom de leur propriétaire « les Pâturaux de Untel… »; c’était des terrains incultes, fermés de haies bordées de fossés, avec une mare au coin de chaque parcelle, adaptés aux petits élevages des « locatures » de la commune. Les mares ont été comblées, les haies arrachées.

Au-delà du village, jusqu’aux limites de la commune, un plateau faiblement ondulé conduit au « Vignoble de Verneuil », dont ne subsiste qu’une seule parcelle encore exploitée. À La Cornille, dans une haie bordant une vigne, une borne trapézoïdale marquait autrefois « le point culminant, hors forêt domaniale » à 246 m, borne brisée lors des travaux de remembrement et restaurée en 2012. Quelques taillis suggèrent l’étendue de la forêt primitive : Flambert ou celui des Champs de Balais qui courait autrefois de la route de Charenton à celle d’Ainay-le-Château. Le toponyme « Champ de balais » nous rappelle aussi la présence des nombreuses friches de genets que les « chaveurs de balais » arrachaient alors dans les terrains ingrats de la commune.

Texte Wikipedia

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